Entre Diptyque et le verre, et plus spécialement le verre borosilicate, l’histoire remonte aux origines. Ce matériau aérien, transparent et brillant comme du cristal mais capable de résister à des températures extrêmes, est utilisé dans les laboratoires. De grands bocaux limpides en borosilicate, dénichés dans un magasin de matériel scientifique, séduisirent les trois fondateurs au hasard de leurs flâneries dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Ils les remplirent de graines pour décorer poétiquement leur boutique. Du détournement de cette matière, de fonctionnelle à décorative, est né un savoir-faire emblématique de la Maison.

Comme on polit une pierre précieuse, le photophore est patiemment lissé à la flamme du chalumeau, grâce à différents outils de verre brut ou de graphite. Avant le contrôle qualité, l’objet est mis une dernière fois au four à 550 degrés, pour stabiliser le borosilicate, accentuer sa transparence jusqu’à l’impalpable, pour mieux magnifier la cire et transformer la flamme parfumée des bougies en milliers de reflets dansants.